Bertrand Coynault pianiste
La relation intime entre Frédéric Chopin et George Sand est l’une des histoires d’amour les plus intéressantes du XIXème siècle. Le témoignage des huit années de vie commune nous est parvenu par le biais de leurs correspondances, mais aussi par les écrits autobiographiques de la romancière (Histoire de ma vie, Un hiver à Majorque).
Les deux artistes, témoins éclairés de leur époque, vont puiser leur inspiration dans les épisodes du quotidien : tantôt drôles, parfois extravagants, souvent dramatiques, ils nous livrent une vision réaliste de leur siècle.
Ce concert-lecture met en lumière l’hiver 1838-1839, période pendant laquelle George Sand, ses enfants et Chopin, embarquent pour Majorque. C’est ici que la romancière écrit Spiridion et que Frédéric Chopin compose en grande partie ses 24 préludes op 28.
La musique de Frédéric Chopin et les écrits de George Sand se répondent, pour permettre à l’auditeur de revivre la chronologie d’un voyage épique au fin fond de l’Europe du 19ème siècle.
« Chopin - Sand, un hiver à Majorque », d’après l’oeuvre de George Sand, est une aventure musicale et théâtrale, un regard sur le génie de deux êtres hors du commun.
Durée: 1h15
Chopin - Sand, "Un hiver à Majorque"
d'après l'oeuvre de G. Sand
"Une mise en scène surprenante et novatrice !"
La musique répondant aux mots, les mots accompagnant les mélodies, une complémentarité fabuleuse et peu commune, le fruit de la rencontre de deux prodiges dans leurs arts respectifs, émouvant et poignant, mais aussi léger et réaliste.
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Le Courrier Cauchois, le 20 Novembre 2015
« Une soirée magique ! »
Le Réveil de Berck, le 22 Octobre 2014
« Un excellent spectacle avec de formidables Bertrand Coynault et Vannick Le Poulain ! »
Vincent Schneider - France bleu. Octobre 2016
« Joli moment passé au théâtre accompagné de Chopin sur les textes de Georges ... Nous avons vraiment apprécié le spectacle et l'audace de la performance»
Thibaut Rysman - France 3. Octobre 2016
« Simplement magnifique »
Avis de spectateur, billetreduc octobre 2016
Envoûtée par la musique et captivée par le récit. Il faut s'attendre à recevoir de cette rencontre avec Chopin et Sand de l'émotion, beaucoup de tendresse et d'humour également. Le temps semblait s'être figé, n'existait plus que Vannick Le Poulain et Bertrand Coynault, leurs arts et leurs talents.
Philippe Olivier - musicologue.
mercredi 1er juin 2016
Écoute très plaisante du dernier CD du pianiste français Bertrand Coynault, Intitulé « Un hiver à Majorque ». S’y entrelacent des extraits du texte fameux de George Sand - « Un hiver à Majorque » - dits par Vannick Le Poulain et les vingt-quatre « Préludes » opus 28 de Chopin auxquels est adjoint le « Nocturne » opus 48 n°1. Ce CD est, en vérité, la version de studio du spectacle présenté ici et là par Bertrand Coynault avec sa partenaire comédienne.
Établi en Picardie, Bertrand Coynault fait partie d’une nouvelle génération d’interprètes ayant compris les particularités de notre époque. Il sait, d’une part, que la conquête espérée d’un nouveau public pour la musique classique passe par des formes différentes du récital, vénérable institution inventée par Liszt et ayant presque deux siècles. Il n’ignore pas, d’autre part, que le monde du disque est dans une crise évidente. D’où l’ingéniosité avec laquelle il a conduit la production du présent CD. La Ville d’Abbeville, localité de la Somme, y a été associée. Tout comme des internautes qui se sont cotisés. Les jeunes artistes se prennent donc en main. Ils savent que l’incurie culturelle de l’État et l’effroyable libéralisme économique ambiant ne sont pas leurs amis.
J’avais entendu parler de Bertrand Coynault par diverses sources. J’ai fait sa connaissance en juillet 2015 lors d’un concert qu’il a donné à Lafrançaise, localité du Tarn-et-Garonne où mon cher ami Thierry Kerebel a lancé un festival. Il se trouve que Bertrand Coynault, jeune homme plein d’humour, d’allégresse vitale et de vigueur artistique, est un disciple d’Elena Varvarova. Cette artiste s’était enfuie d’URSS en 1975 avec Mikhaïl Rudy. Traqués par le KGB, tous deux se cachaient dans un appartement parisien où je leur rendais visite. Je les avais connus grâce à Jean-Pierre Delavigne, alors directeur des Jeunesses musicales de France. Le lien avec la Varvarova s’est rétabli de façon symbolique grâce à Bertrand Coynault.