Bertrand Coynault pianiste
LES TOILES MUSICALES #3
Chefs-d'œuvre du Musée de Picardie
Dans cet opus des Toiles Musicales consacré au Musée de Picardie, Bertrand Coynault met en scène les chefs-d’œuvre du musée en explorant plusieurs thématiques.
Ce projet développé en partenariat avec le Musée de Picardie offre au public l’occasion de découvrir d’une manière originale la richesse des collections dont le public est privé depuis plusieurs années.
Voyage au XVIIIe siècle
Le programme débute par une immersion des sens dans le XVIIIe siècle français avec l’envie de faire dialoguer des toiles qui ont pu côtoyer les œuvres des deux grandes figures musicales du siècle, François Couperin et Jean-Philippe Rameau.
L'univers du rêve
La nuit et l’univers du rêve sont des thèmes fascinants et très développés tant dans l’art pictural que dans la musique, où le maître du genre est Frédéric Chopin. Chacun des six nocturnes à la personnalité bien distincte, choisi pour accompagner une toile majeure des collections du Musée de Picardie, révèle sa correspondance à travers une atmosphère parfois inquiétante, sensuelle et fantasmagorique.
L'orientalisme
L’orient est une source d’inspiration très répandue au XIXe siècle. Il s’agit le plus souvent de la vision occidentale fantasmée d’une culture associée à une zone géographique assez floue dans l’esprit des contemporains de l’époque, que l’on pourrait définir aujourd’hui du Moyen-orient à l’Andalousie, en passant par le Maghreb.
Associer le compositeur espagnol Enrique Granados à ce thème permet de faire correspondre les sonorités faisant référence à la musique arabe, avec une sélection de magnifiques toiles orientalistes.
Archaïsme et romantisme, l'univers de Rachmaninov
Cette dernière thématique propose de s’immerger dans l’univers du compositeur russe Sergueï Rachmaninov. Issu de l’aristocratie, cette figure romantique dut fuir en 1918 la révolution bolchévique pour s’établir aux Etats-Unis. Son inspiration découle de sa propre vie : les drames familiaux, l’évocation des grands espaces naturels, l’encens et la religion orthodoxe, d’où lui proviennent sûrement cette envie de faire sonner le piano comme un ensemble de cloches, ce qui constitue une vraie signature sonore.